Les Vergers Musicaux Lux Beata

Ce programme présente un dialogue culturel entre l'orient et l'occident par le mélange de la la musique napolitaine du début du XVIIe siècle et des mélodies traditionnelles arméniennes, offrant aux deux styles l'occasion de dialoguer dans une même représentation. L'idée du Verger Musical est née de la symbolique des fruits et des jardins dans les cultures Italiennes et Arméniennes, avec l'omniprésent giardino armonico dans la musique italienne du XVIIe siècle et les grenadiers et abricotiers d'Arménie imprégnant la culture à tous les niveaux - de la couleur des vêtements traditionnels, à leur nourriture ainsi qu'aux instruments de musique qui sont le leurs. À l'exception des Ciacconas de Sances et Bertali, la musique italienne de ce programme a été écrite pour clavier ensuite arrangée pour consort de violes. Cette pratique remonte à l'époque des compositeurs, et ça faite l'une des idées maîtresses de mon ensemble afin de créer de nouveaux répertoires en réarrangeant une musique qui, à l'origine, n'était pas destinée aux violes. Il en va de même pour le répertoire arménien, qui ne s'apparente pas aux instruments occidentaux ni aux interprétations, en particulier l'interprétation authentique sur instruments anciens tels que nous les connaissons aujourd'hui. Les traditions orales ont été remplacées chez nous par la lecture de partitions imprimées, et la pratique et la transmission orale ont été remplacées par une forte dépendance à la lecture et à l'analyse de sources spécifiques. Trouver un moyen d'intégrer les deux dans la même performance est parfois un défi, mais nous espérons que le public - occidental et arménien - sera convaincu par notre travail. This program presents a cultural dialogue between East and West, combining the music of early 17th-century Naples and traditional Armenian melodies, aiming to find a way to let the two styles converse within the same performance. The idea of the Musical Orchard stemmed from the symbology of fruit and gardens in both cultures, with the ever-present giardino armonico in the music of 17th-century Italy and the pomegranates and apricot trees of Armenia suffusing the culture on all levels - from the colours of traditional garments, to the food they eat as well as the instruments they play with the exception of the ciacconas by Sances and Bertali, all the Italian music in this programme is originally for keyboard instruments that have here been arranged for viol consort. This practice dates back to the time of the composers, and it stands as one of the core ideas of the ensemble to create new repertoires by rearranging music that was originally not intended for viols. The same applies to the Armenian repertoire, that has nothing to do with our western instruments and practices, especially historically informed performance. The oral traditions are for us replaced by the reading of printed scores, and oral practice and transmission is replaced by a heavy reliance on the reading and analysis of specific sources. To find a way to incorporate the two in the same performance is sometimes challenging, but hopefully listeners - both westerners and native Armenians alike - will find it convincing. Fredrik Hildebrand dessus de viole, tarhu, direction Miron Andres ténor de viole Rebecca Lefèvre, Anne Bernard basse de viole Hannelore Devaere harpe triple Vardan Hovanissian duduk Compositeurs : Giovanni de  Macque, Bernardo Storace,  Giovanni Felice Sances, Antonio  Bertali, Giovanni Maria Trabaci,  Makar Yekmalian, Grigor Narekatsi,  trad. Armenien Catalogue : Flora 5121 Durée : 58'' Prise de son : Frédéric Briant Design : Martin Pierlot Merci à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

19.00 €

Meditation Philippe Pierlot

Le programme de ce récital convoque les plus grands violistes-compositeurs. Tobias Hume, premier anglais à publier un recueil de pièces pour viole seule, Mr de Ste Colombe, le père fondateur de l'école de viole française, dont le représentant le plus illustre sera son élève Marin Marais. Carl Friedrich Abel enfin, par qui la viole connaîtra son chant du cygne. Philippe Pierlot signe ici également deux transcriptions, une de Bach d'après le violoncelle et l'autre de Froberger à l'origine pour clavecin. EN : As early as the XVIth century, the viola da gamba was considered being the most perfect intrument, as close as can be to the human voice itself. Authors praise its soft and sweet sound, its dying bow lines, and its «ton d'Ambassadeur » ( voice of an Ambassador ). No doubt these are the qualities of an instrument for confidences and also of spiritual elevation. The programm of this recital unites the greatest gamba players-composers. Tobias Hume, first englishman to publish a complete recueil of pieces for the viola da gamba as a solo instrument, Mr de Ste Colombe, father of the french gamba school, Marin Marais being the most famous representative. Carl Friedrich Abel at last, by whom the viola da gamba sings its Swans Song. Philippe Pierlot signs two transcriptions for this recording , a work originally fro cello by Bach and one for harpsichord by Froberger. Flora 4720 1:09" Enregistrement: Stefano Lorenzetti Design: Martin Pierlot

19.00 €

Buxtehude Sonate à Doi Violine & Viola da Gamba con Cembalo Ensemble Les Timbres

Pour son quatrième enregistrement, le trio fondateur des Timbres retrouve avec bonheur la formation chambriste de son premier disque consacré à Rameau (Diapason d'Or, Flora 2014). Très loin de l'image d'un Buxtehude austère, ces sonates des Opus 1 et 2 surprennent par leur liberté, « ces progressions inaccoutumées, ornements cachés, colorations ingénieuses » (Johann Mattheson, 1739). On comprend le succès de leur publication à compte d'auteur (1694) puis d'éditeur (1696), en plein épanouissement du « stylus phantasticus » en Allemagne.  Rares sont les ensembles qui se sont confrontés au défi de cette intégrale... mais le trio des Timbres - Yoko Kawakubo, Myriam Rignol et Julien Wolfs - y trouve un magnifique terrain de jeu où s'épanouissent leurs timbres ciselés et colorés, en une grande variété d'affects - à la fois sensibles et jubilatoires. Yoko Kawakubo, violon Myriam Rignol, viole de gambe Julien Wolfs, clavecin Flora 4320 CD1 (60:29) + CD2 (70:35) : 131:04" Enregistrement: Grégory Beaufays Design: Martin Pierlot

28.00 €

Jean-Marie Leclair : Elite de bons mots The Beggar's Ensemble

Écouter la musique pour violon de J.M. Leclair (1697-1764) revient à entendre un miracle, celui de l'avènement d'une école française de cet instrument, considéré criant et un peu vulgaire au XVIIe siècle. Autant ses sonates sont le couronnement époustouflant d'une forme consacrée par tant de compositeurs qui le précèdent, autant ses concertos pour violon semblent être, exception faite d'un opus de Jacques Aubert (1689-1753), le fruit de sa propre initiative. Le programme proposé par Augustin Lusson, en mélangeant les deux opus, offre la possibilité d'entendre toute la richesse d'inventivité qui va de l'opus VII à l'opus X que l'auditeur attentif pourra apprécier. Listening to the violin music of J.M. Leclair's (1697-1764) is like witnessing a miracle; that of the advent of a French school for this instrument, which was considered shrill and a little common in the 17th century. While his sonatas are a crowning glory, they are nevertheless a familiar form practised by so many composers before him. In contrast, his violin concertos appear to be the fruit of his own creativity. The attentive listener will appreciate the richness of invention from opus VII to opus X in this programme chosen by Augustin Lusson. Augustin Lusson Violon & Direction Louise Ayrton - David Rabinovici - Tatsuya Hatano Violons/Alto Yuka Saïto Viole de Gambe François Gallon Violoncelle Matthieu Lusson Viole de gambe & violone Youen Cadiou Contrebasse Daria Zemele Clavecin Titre : Jean-Marie Leclair :  Concerto a tré violini, alto, e  basso Compositeur : J.M. Leclair, J.B.  Barrière Catalogue : FLORA 5321 Label : Flora Durée : 71 :35'' Prise de son : Vincent Mons Design : Martin Pierlot

19.00 €

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